Découvrez 4 erreurs à éviter dans votre communication d’avocats
ERREUR n°1 : ETRE AVOCAT ET COMMUNIQUER AVEC UNE ADRESSE ORANGE OU GMAIL
Vous êtes comme 42 %* des avocats et vous n’avez pas d’adresse email au nom de votre cabinet ?
Certes ces adresses gratuites grand public sont très pratiques à titre personnel, cependant interrogez vous sur l’image que cela renvoie à vos prospects et clients, à la fois en terme de professionnalisme mais aussi de sécurité informatique et protection des données.
Sachez que pour un coût modique vous pourrez avoir plusieurs adresses au nom de votre cabinet, par exemple prénom+nom@votrecabinet.fr ou contact@votrecabinet.com.
A titre d’illustration un nom de domaine .fr ou .com coûte moins de 10 euros par an chez OVH, l’un des principaux registraire de nom de domaine.
Il est aussi possible d’utiliser les adresses email proposées par le Conseil National des Barreaux (avocat conseil)
N’hésitez donc plus, si vous voulez donner une image professionnelle, ayant une adresse professionnelle !
ERREUR n°2 : NE PAS AVOIR DE SITE INTERNET POUR SON CABINET D’AVOCAT
Pour décrocher des missions il faut obtenir des rendez-vous (qu’ils soient physiques ou virtuels), et donc il faut communiquer.
Vous êtes comme 42 %* des avocats et vous n’avez pas de site internet ?
Pourtant un site internet vous permettra de présenter une image professionnelle et dynamique de votre cabinet, c’est un axe important de notoriété !
80 %* des prospects cherchent sur internet avant un premier rdv avec un avocat : un site internet est aujourd’hui indispensable.
Par ailleurs bonne nouvelle : Avoir un nom de domaine, comme évoqué dans le point précédent, permet certes d’avoir une adresse email mais également un site internet !
Certes il faudra ajouter quelques briques (un hébergement, un CMS…) mais sachez qu’on peut avoir un site internet à compter de 40 euros par an si on le fait soi-même.
ERREUR n°3 : PARLER COMME UN JURISTE… A UN JURISTE
Faites en sorte d’être compris par vos prospects et clients ! Cela peut sembler évident, et pourtant…
Pour cela veillez notamment :
- à être intelligible : pas trop de jargon, vulgarisez si nécessaire,
- à expliquer les éventuelles notions juridiques,
- à être lisible : phrases courtes…
Par exemple, est-ce que votre interlocuteur cherche un avocat en droit de la famille (pour les avertis) ou un avocat qui permet de divorcer ?
Astuce : Vous voulez tester vos communications ? Faites lire à un non juriste (famille, ami…) et demandez lui ce qu’il a compris.
ERREUR n°4 : NE PARLER QUE DE VOUS L’AVOCAT
Ce qui intéresse votre prospect ? Ce que vous pourrez lui apporter, votre valeur ajoutée !
La question à vous poser est donc : de quoi mon prospect ou client a-t-il besoin ?
Vous êtes avocat, donc il est probable que votre prospect parte du principe que vous êtes compétent en droit, il n’est peut être pas utile d’évoquer longuement vos diplômes universitaires.
Par contre de savoir que vous avez déjà mené une action proche de celle qu’il envisage de vous confier aura peut-être un intérêt pour lui (sans révéler le nom du client bien entendu).
Bref, quelle est la valeur ajoutée que vous pouvez lui apporter ? Quelle est votre méthode ? Voilà autant de questions qu’il conviendra de vous poser et mettre en avant dans votre communication !
Exercice intéressant : regardez vos supports de communication (site internet…) et regardez quand vous parlez de vous / quand vous parlez de ce que vous pouvez apporter à vos cibles, alors ça donne quoi ?
Ces quelques pistes sont finalement assez simples à mettre en oeuvre, alors n’hésitez plus et passez à l’action !
*source des chiffres : Village de la Justice